Le Monastère

Le monastère de la Bonne Nouvelle est situé en bordure de la ville de Bouaké, dans la savane baoulée, à 350 km d’Abidjan, assez proche de la route, dans la direction Est du pays.Les moines du monastère Sainte Marie sont à environ 3 km de chez nous, et une belle entraide fraternelle se vit entre nous..
L’Eglise de Côte d’Ivoire – première évangélisation en 1895 – compte 4 Provinces ecclésiastiques, notre Province de Bouaké est gouvernée par Monseigneur Paul Siméon AHOUANAN DJRO, archevêque métropolitain de Bouaké. Cette ville a beaucoup souffert de la décennie de crise en Côte d’Ivoire ( 2002-2012 ) et a du mal à s’en remettre : insécurité, chômage, réconciliation difficile… Les relations avec nos frères musulmans sont globalement bonnes .A l’origine le monastère se trouvait dans un environnement calme à 6 km de la ville. Mais la ville de Bouaké se développe beaucoup et notre environnement perd aussi beaucoup de son calme : autour de nous le « campement », c’est-à-dire toute une population pauvre , de plusieurs milliers de personnes dans des logements modestes ou précaires ; entre nous et les moines, une grosse usine de transformation de noix d’anacarde, une autre petite usine récente, et d’autres constructions qui se préparent… Cet environnement parfois bruyant nous pose question, mais…
Nous avons une hôtellerie d’une quinzaine de chambres et un petit dortoir, nous y accueillons des groupes comme des personnes individuelles en retraite. Nous avons aussi une oblature bien vivante d’une vingtaine de membres.

L’Histoire

Le monastère de la Bonne Nouvelle à Bouaké a été fondé en 1963 par l’Abbaye Saint Joseph et Saint Pierre de PRADINES (France) sur la demande de l’évêque du moment, Monseigneur André Duirat: les moines étant arrivés depuis 1958, Mgr souhaitait pouvoir offrir aux jeunes filles le même genre de vie. Il correspondait ainsi au désir de l’Eglise de voir s’implanter la vie monastique dans les jeunes Eglises. Les sœurs fondatrices étaient au nombre de 7, le recrutement fut et demeure lent. Actuellement la communauté compte 20 membres dont 3 européennes.
En 2002, juste au début de la crise traversée par notre pays…, la communauté a obtenu son autonomie et a pu élire sa Prieure. En Septembre2016, la première Prieure africaine a été élue. Depuis la fondation, la communauté est membre de la Fédération du Cœur Immaculé de Marie.
L’histoire du monastère est marquée par ces 10 années de crise en Côte d’Ivoire, 2002-2012. Le conflit armé ayant commencé dans l’environnement immédiat du monastère, les sœurs ont dû se réfugier rapidement à Yamoussoukro ( 100 km ), durant 6 mois. Le toit de l’église porte encore la trace de ce conflit. Actuellement la communauté porte le souci de la reconstruction de l’église trop petite, et abîmée par les ans et la guerre. Il faudra ensuite envisager d’autres travaux de construction ou d’aménagement car les locaux du monastère sont devenus trop petits. Nous confions cette grande intention à la prière et à la générosité de nos frères et Sœurs en S.Benoît…

Le Attività

• Nos activités, pour un gagne pain difficile, sont :  pain d’autel, poulailler, produits à base d’aloès cultivé chez nous  ( savon, pommade, élixir, jus )…, cierges pour la liturgie, vêtements liturgiques, vin de fruits… et tout ce qui peut se vendre dans notre boutique ( confiture, chapelets, cartes…).
• Nous essayons d’exploiter au mieux notre terrain (environ 20 ha ) pour notre subsistance et l’exploitation des arbres.
• Depuis environ 25 ans, nous animons chaque année une ou plusieurs sessions de formation liturgique pour les novices (filles et garçons)  des congrégations apostoliques de Côte d’Ivoire. Un bon nombre de sœurs de la communauté participe à cette formation.