Abbaye
Notre Dame
de Belloc
BELLOC
France
Fondation
1875
Abbé
p. Joël Chauvelot
p. Joël Chauvelot
Communauté de Belloc
Le Monastère
Située dans une région touristique aux confins du Pays Basque, des Landes et du Béarn, la communauté de l’abbaye Notre-Dame de Belloc est aujourd’hui composée de 18 frères qui, jour après jour, essayent de répondre avec joie à l’appel du Seigneur à chanter ses louanges et à intercéder pour le monde. La vie du moine consiste à chercher Dieu dans la prière, le travail, la vie commune et un climat de silence. Le rythme de la journée favorise cette recherche. Six fois par jour les frères se rassemblent pour célébrer l’Office divin et en milieu de journée ils célèbrent l’Eucharistie. Fréquentée par de nombreuses personnes qui viennent vivre quelques jours de retraite, effectuer une halte de quelques heures ou tout simplement profiter d’un passage rapide pour participer à un office monastique, la communauté est désireuse de favoriser la participation de l’assemblée.
Aussi tout l’Office divin est célébré en français ainsi que l’eucharistie sans pour autant abandonner le grégorien. Des pièces du répertoire grégorien sont chantées à l’eucharistie. La communauté garde le souci permanent d’accueillir ceux et celles qui la rejoignent pour partager sa prière.
L’Histoire
L’abbé Bastres, du diocèse de Bayonne, découvre vers 1860, la vie du P.Muard et veut suivre son exemple. Deux autres missionnaires diocésains et deux laïques se joignirent. Par eux, Belloc naquit le 1er septembre 1875. Belloc continua les missions diocésaines et la communauté augmenta beaucoup en nombre. D’où les renforts envoyés au monastère de Sacred-Heart, fondé en 1875, dans l’Oklahoma, par deux moines de la Pierre-qui-Vire. Puis Belloc fonda en août 1899, en Argentine el Niño-Dios et au début du XXe siècle, envoya du renfort à la fondation d’Abu-Gosh, près de Jérusalem. A l’expulsion des moines, en 1903, la communauté se réfugia en Espagne. Lorsque la Grande guerre éclata, plus de quarante moines mobilisables revinrent de Palestine, d’Espagne, d’Argentine, d’Oklahoma pour se battre ou servir comme infirmiers. Ceux qui revinrent s’installèrent, illégalement, de nouveau à Belloc ; le reste de la communauté ne revint qu’en 1925.
Pendant la guerre de 1939-1945, une quarantaine de moines étant sous les drapeaux, l’abbé, le prieur et l’hôtelier, furent arrêtés pour Résistance en décembre 1943, emprisonnés. Le P. abbé Hondet et le P. Joannatey, furent déportés à Buchenwald puis Dachau. Aussitôt après le Concile Vatican II, le P. Xavier Diharce, fut l’âme du mouvement liturgique au Pays basque.
Les Activités
Le travail monastique est le lieu pour les moines de l’abbaye de Belloc d’exercer la charité fraternelle, l’humilité et le partage: services et activités variés, de la cuisine à la buanderie, de l’accueil à l’hôtellerie, de la gestion de la forêt aux travaux de jardinage, de la gestion de la vie des moines âgés à la gestion des soins hospitaliers, de l’atelier de reliure des livres à l’atelier de calligraphie, de l’affinage du » Pur brebis de l’abbaye de Belloc » à l’action commerciale de ce produit agro-alimentaire au magasin de l’abbaye et en export.
A ces activités spécialisés s’ajoutent le travail des études théologiques. Ces études portent sur les multiples branches des sciences ecclésiastiques. Elles se font à l’écoute de l’Eglise et pour l’Eglise. Ce travail des moines de Belloc a un rayonnement à l’extérieur du monastère.
Ces différentes activités donnent une âme au monastère. Par elle, les outils s’en trouvent sacralisés. Les hôtes comme les bénévoles et les employés ressentent vite cette impression. La conséquence en est l’unité dans une pluralité d’ activités.