Abbaye
Notre Dame
TOURNAY
France
Création
1934 – Madiran
1952 – Tournay
Prieur
f. Nicolas
f. Nicolas
Le Monastère
Le monastère est situé dans une boucle de l’Arros. Pour y accéder, le visiteur franchit un pont, opérant ainsi une rupture. Cette réalité dit ce que veut être toute abbaye: un lieu de communion et de désert. Cinq fois par jour, les moines se retrouvent dans l’église pour prier l’Office divin, avec en plus la prière personnelle et la Lectio Divina. Ils se réunissent aussi au Chapitre pour écouter l’enseignement du Père Abbé et pour des échanges fraternels. Les frères assurent les services nécessaires à la vie du monastère (cuisine, ménage, pâtes de fruits etc…). Ils accueillent ceux qui se présentent au monastère. Les hôtes peuvent rester quelques jours jusqu’à une semaine, demander un accompagnement, participer à la liturgie, suivre les sessions proposées.
L’Histoire
Au début des années 1930, sollicités par les propriétaires du lieu, les moines de l’abbaye d’En Calcat, acceptent de faire revivre la vie monastique dans un ancien prieuré du 11ème siècle, à Madiran dans les Hautes-Pyrénées. Les premiers moines arrivent à partir de 1934. Ils restent dépendants d’En Calcat jusqu’au 2 octobre 1939, date à laquelle Madiran reçoit le statut de Prieuré autonome. Un Noviciat est ouvert en juillet 1941. Très vite les novices affluent, nombreux. Le prieuré exigu devient vite trop petit. Madiran, pays de vignobles, manque d’eau à l’époque ; le village est excentré, loin des moyens de communication… la construction d’un nouveau monastère est envisagée. Apès bien des recherches, un terrain, bordant la rivière de l’Arros, est trouvé à Tournay, à une trentaine de kilomètres de Lourdes. Le 2 juillet 1951, le premier coup de pioche est donné solennellement par Mgr Théas, évêque de Tarbes et Lourdes. Un an après, le premier bâtiment, l’aile ouest, accueille les moines pour la célébration de la messe conventuelle le 10 août 1952. L’hôtellerie est achevée en 1955, l’église abbatiale consacrée le 2 octobre 1958, l’aile Est est terminée en 1964. Et déjà la communauté a envoyé des frères fonder une petite communauté au sud du Brésil, à Curitiba ; cette fondation s’est déplacée, en 1977, à Goiás, à 250 kilomètres à l’Ouest de Brasilia. En 2009 il a fallu fermer la communauté de Goias au Brésil. Comme par un clin d’œil de Dieu, ce qui a été donné pendant plus de 40 ans nous est redonné par la venue de frères brésiliens qui demandent à vivre ici De plus une sorte de partenariat s’est mis en place avec Thien Binh au Vietnam. Des frères vietnamiens viennent pour découvrir une autre expérience monastique. Ainsi, la communauté de Tournay prend un visage international avec des frères d’origines diverses : malgache, vietnamiens, brésiliens, occasion pour nous de vivre la catholicité de l’Église.
Les Activités
La vie monastique selon la Règle de Saint Benoît, s’organise autour de trois pôles principaux : la prière personnelle et communautaire, la Lectio Divina, lecture priante de la Bible, et le travail. Ici à Tournay, outre les différents services communautaires, le service des frères âgés et malades à l’infirmerie, l’activité principale des moines est un atelier de pâtes de fruit qui existe depuis le début des années 1970. D’abord situé dans le monastère, l’atelier de confiserie a été déplacé dans les années 1980, et réhabilité en 2007. Depuis l’origine, la recette a évolué peu à peu jusqu’à aujourd’hui. A partir de 1994, nous avons associé la pâte de fruit au chocolat avec le « pavé de l’Abbaye », petit cube de pâte de fruit enrobé de chocolat noir. Nous vendons nos produits dans différents magasins de produits régionaux, ou de confiserie, ainsi que dans d’autres monastères. Pour les particuliers, nous assurons une vente par correspondance, très active pour la période de Noël, et nous avons également une boutique en ligne sur internet. Une autre activité, inscrite dans la Règle de Saint Benoît, est celle de l’accueil. En effet, pour Saint Benoît, à travers l’hôte qui frappe à la porte, c’est le Christ que l’on accueille. Ainsi ceux qui le souhaitent peuvent venir, passer un ou plusieurs jours au monastère, pour y goûter le silence et la prière, et bénéficier, s’ils le désirent, de l’écoute et de l’accompagnement d’un frère.